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A Young Man with a Notebook

COMPOSITION FRANCAISE

Epreuve de bac blanc. J'ai essayé de voir comment un élève peut composer sa copie de bac en tenant partant du principe que désormais tous les élèves ont accès à Chat GPT.

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Sujet : On a écrit au sujet du théâtre de J. L. Lagarce que bien souvent : "la crise a déjà eu lieu avant que ne commence l'action". Commentez.


Texte écrit par l'élève :

Je suis désolé, je n’ai jamais entendu parler de cet auteur de théâtre. Sans doute étais-je absent pour cause de Covid lorsque notre professeur nous en a parlé. Mais ce n’est pas grave, je vais me faire aider. En effet les parents et les enseignants n’arrêtent pas de nous conseiller de bien maitriser les outils modernes pour éviter de gober toutes les fake-news de Tik-Tok ou Telegram. Alors j’ai bien étudié comment on utilise Chat GPT et je vais lui demander ce qu’il pense de ce sujet.

Voici la réponse de CHAT GPT :

Le théâtre de Jean-Luc Lagarce se caractérise par une écriture fragmentaire, elliptique et répétitive, qui traduit le malaise et la difficulté de communiquer des personnages. Souvent, ces personnages sont confrontés à une situation de crise, qu'il s'agisse d'une maladie, d'un deuil, d'une rupture ou d'un retour. Mais cette crise n'est pas montrée sur scène, elle est seulement évoquée ou suggérée par les dialogues. On peut donc dire que "la crise a déjà eu lieu avant que ne commence l'action", comme l'ont souligné plusieurs critiques.

Je pense que ce procédé dramatique permet à Lagarce de créer un effet de distanciation et de décalage entre le dire et le faire, entre le passé et le présent, entre le réel et l'imaginaire. Il met ainsi en évidence la complexité et l'ambiguïté des rapports humains, qui sont souvent marqués par le non-dit, le mensonge, la culpabilité ou le regret. Il invite aussi le spectateur à participer activement à la construction du sens, en comblant les vides et les silences du texte. Le théâtre de Lagarce est donc un théâtre qui questionne la représentation du réel et la possibilité de dire la vérité.

Suite de la contribution de l'élève :

Voilà, maintenant je vois bien ce que peut écrire cet auteur. J’imagine bien une scène : Je suppose que j’ai été invité, avec plusieurs autres personnes dont J. L. Lagarce, à manger un bon cassoulet et que, le lendemain, on me pose la question : « Alors, ce cassoulet ? Â». Je pense que j’aurais surement répondu en louant le moelleux des haricots (des tarbais, sans doute, au lieu des traditionnels lingots), le fondant des couennes et la qualité du confit. Ah, ce confit ! Mais comment peuvent-ils le faire aussi bon ?

J. L. Lagarce aurait répondu différemment. Il aurait évoqué la délicieuse période qui suit le repas, le café à l’arome puissant et fin, l’eau de vie de prune distillée clandestinement dans une ferme du Lot.  Mais aussi la vague sensation de manque ressentie en caressant son briquet et en tâtant la poche de sa veste où il a mis son paquet de cigarette. Il avait bien regardé mais il n’y avait aucun cendrier en vue.

Il aurait surtout insisté, et c’est là qu’on le reconnait, sur la conversation alanguie et un peu somnolente qui s’était établie. Les opinions étaient variées et il avait tenu à exprimer la sienne mais le repas un peu lourd, les vins généreux et la digestion laborieuse avaient bien arrondi les angles des discours et chacun faisait attention à ne pas troubler la quiétude, la béatitude, de cet instant. Le rythme de la conversation était lent et laissait aux convives le temps de réfléchir, ce qui est souvent utile. De longs instants de silence permettaient à chacun de préparer la phrase définitive qui allait faire triompher ses idées. Alors comment faire pour dire clairement, mais pas trop brutalement, que tous les autres avaient tort ?

Car ils avaient tort, bien sûr, inutile d’écouter leurs arguments pour en être persuadé. Et d’ailleurs il n’était pas le seul à ne pas écouter : les remarques qui s’échangeaient montraient bien que personne ne suivait les discours des autres. Il se rendait compte de la complexité de la vie : il louait ce cassoulet qui avait permis de réunir tous ces gens à qui il pourrait apprendre la vraie vérité mais qui avait mis une ambiance chaleureuse et amicale, plus propice aux compromis boiteux et indignes qu’à la révélation de la vérité, claire et triomphante. Mais le cassoulet en était-il le seul responsable ? N’était-ce pas plutôt là une caractéristique de la nature humaine ?


Remarque : tout le texte en italique est la réponse fournie par l’IA GPT4 au sujet proposé. Rien n'a été ajouté ou supprimé.

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